Comment Devenir Contrôleur du Travail ? Un Guide Complet

Vous êtes intéressé par le droit du travail, la protection des salariés et la lutte contre la fraude ?

Vous souhaitez exercer un métier varié, enrichissant et utile à la société ?

Vous avez envie de rejoindre la fonction publique d’État et de bénéficier de ses avantages ?

Alors, le métier de contrôleur du travail est peut-être fait pour vous !

Les missions du contrôleur du travail

Le contrôleur du travail a pour principales missions de :

  • Contrôler l’application de la législation du travail dans les entreprises : il vérifie le respect des règles relatives au contrat de travail, à la durée du travail, aux congés payés, au salaire minimum, aux conditions de travail, à la santé et à la sécurité au travail, au dialogue social, etc. Il peut effectuer des visites inopinées ou programmées dans les établissements, les chantiers ou les exploitations agricoles. Il peut également réaliser des enquêtes suite à des plaintes ou des signalements (accidents du travail, maladies professionnelles, harcèlement moral ou sexuel, discrimination, travail illégal, etc.).
  • Informer et conseiller les employeurs et les salariés sur leurs droits et obligations : il répond aux questions et aux demandes d’information des usagers sur la réglementation du travail. Il peut également intervenir en tant que médiateur en cas de conflit entre les parties ou proposer des solutions pour améliorer les conditions de travail.
  • Sanctionner les infractions constatées : il dispose d’un pouvoir de verbalisation et peut dresser des procès-verbaux en cas de non-respect de la législation du travail. Il peut également ordonner des mesures correctives ou préventives (mise en demeure, injonction, arrêt temporaire ou définitif d’une activité dangereuse, etc.). Il peut également saisir le juge en cas de litige ou transmettre le dossier au procureur en cas de délit.
  • Participer à l’élaboration et à l’évaluation des politiques publiques en matière de travail : il contribue à la collecte et à l’analyse des données statistiques sur le marché du travail, la formation professionnelle, les conditions de travail, etc. Il participe également aux réunions avec les partenaires sociaux (syndicats, organisations patronales) et les autres acteurs institutionnels (services de l’État, organismes de sécurité sociale, etc.).

Les conditions de travail du contrôleur du travail

Le contrôleur du travail exerce ses fonctions dans les services déconcentrés des ministères chargés du travail, de l’agriculture et des transports. Il peut être affecté dans une direction régionale ou départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DRTEFP ou DDTEFP), dans un service régional ou départemental de l’inspection du travail, de l’emploi et de la politique sociale agricoles (SRTEPSA ou SDTEPSA) ou dans une subdivision de l’inspection du travail et des transports (SITT).

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Le contrôleur du travail travaille sous l’autorité d’un inspecteur du travail, qui est responsable d’une section d’inspection. Il peut être amené à travailler en équipe avec d’autres contrôleurs ou inspecteurs, ou en collaboration avec d’autres services de l’État (police, gendarmerie, douanes, etc.).

Il effectue de nombreux déplacements sur le terrain, dans les entreprises, les chantiers ou les exploitations agricoles qu’il contrôle. Il dispose d’un véhicule de service et d’un ordinateur portable. Il doit respecter des règles de sécurité et de confidentialité dans l’exercice de ses missions.

Il a des horaires variables, selon les besoins du service et les nécessités du contrôle. Il peut être amené à travailler le soir, le week-end ou les jours fériés. Il peut également être d’astreinte pour intervenir en cas d’urgence.

Le contrôleur du travail est soumis à un statut particulier qui lui garantit une indépendance dans l’exercice de ses fonctions. Il ne peut pas être influencé par son employeur, les usagers ou les partenaires sociaux. Il doit respecter le principe de neutralité et agir avec impartialité, objectivité et équité.

Les qualités requises pour être contrôleur du travail

Pour exercer le métier de contrôleur du travail, il faut posséder certaines qualités personnelles et professionnelles, telles que :

  • Avoir une bonne connaissance du droit du travail et des conventions collectives : le contrôleur du travail doit maîtriser la réglementation en vigueur dans les différents secteurs d’activité qu’il contrôle. Il doit également se tenir informé des évolutions législatives et jurisprudentielles.
  • Avoir un sens de l’observation et de l’analyse : le contrôleur du travail doit être capable de détecter les anomalies, les irrégularités ou les infractions dans les documents ou sur les lieux qu’il contrôle. Il doit également savoir interpréter les données statistiques et évaluer les risques.
  • Avoir un sens du dialogue et de la pédagogie : le contrôleur du travail doit savoir communiquer avec les employeurs et les salariés, les informer, les conseiller et les orienter vers les solutions adaptées. Il doit également savoir écouter, comprendre et gérer les situations conflictuelles.
  • Avoir un sens des responsabilités et de l’éthique : le contrôleur du travail doit agir avec rigueur, impartialité et indépendance. Il doit respecter la confidentialité des informations qu’il détient et rendre compte de son activité. Il doit également faire preuve de discernement et de proportionnalité dans ses décisions.
  • Avoir une capacité d’adaptation et d’organisation : le contrôleur du travail doit savoir s’adapter aux différents secteurs d’activité, aux différentes situations et aux différents interlocuteurs qu’il rencontre. Il doit également savoir planifier son travail, gérer ses priorités et respecter ses délais.
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La formation pour devenir contrôleur du travail

Le métier de contrôleur du travail est accessible uniquement par voie de concours (catégorie B). Il existe deux types de concours :

  • Le concours externe : il est ouvert aux candidats titulaires d’un bac + 3 dans les filières juridiques ou scientifiques (droit, économie, gestion, administration publique, sciences politiques, sociologie, mathématiques, physique, chimie, biologie, etc.). Le nombre de postes offerts varie selon les années (en moyenne une cinquantaine par an). Le concours comporte deux épreuves écrites d’admissibilitilité (une note de synthèse et une composition sur un sujet d’ordre général) et deux épreuves orales d’admission (un entretien avec le jury et une épreuve de langue vivante).
  • Le concours interne : il est réservé aux fonctionnaires ayant au moins 4 ans d’expérience dans la fonction publique. Le nombre de postes offerts est limité à 30 % du nombre total de postes ouverts au concours externe. Le concours comporte une seule épreuve écrite d’admissibilité (une note de synthèse) et une seule épreuve orale d’admission (un entretien avec le jury).

Les candidats admis au concours doivent ensuite suivre une formation d’un an à l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (INTEFP), situé à Marcy-l’Étoile, près de Lyon. La formation alterne des cours théoriques et des stages pratiques, dans les services de l’inspection du travail ou auprès d’autres acteurs du monde du travail (syndicats, organisations patronales, organismes de sécurité sociale, etc.). La formation est sanctionnée par un examen final, qui donne lieu à la délivrance du diplôme de contrôleur du travail.

Le salaire et l’évolution du contrôleur du travail

Le salaire d’un contrôleur du travail dépend de son grade, de son échelon et de son lieu d’affectation. Il existe trois grades dans le corps des contrôleurs du travail : contrôleur stagiaire, contrôleur et contrôleur principal. Chaque grade comporte plusieurs échelons, qui correspondent à des niveaux de rémunération différents. Le salaire brut mensuel d’un contrôleur du travail varie ainsi entre environ 1 600 euros et 2 500 euros. À ce salaire s’ajoutent des primes et des indemnités, qui peuvent représenter jusqu’à 30 % du traitement brut.

Le contrôleur du travail peut évoluer dans sa carrière en passant des examens professionnels ou en se présentant à des concours internes. Il peut ainsi accéder au grade supérieur de contrôleur principal, ou changer de corps et devenir inspecteur du travail (catégorie A). Il peut également se spécialiser dans un domaine particulier (santé au travail, travail illégal, etc.) ou exercer des fonctions d’encadrement ou de coordination.

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La foire aux questions sur le métier de contrôleur du travail

  • Quelles sont les qualités requises pour être contrôleur du travail ?
    • Il faut avoir une bonne connaissance du droit du travail et des conventions collectives, un sens de l’observation et de l’analyse, un sens du dialogue et de la pédagogie, un sens des responsabilités et de l’éthique, une capacité d’adaptation et d’organisation.
  • Quelle est la formation pour devenir contrôleur du travail ?
    • Il faut passer un concours (externe ou interne) de catégorie B, puis suivre une formation d’un an à l’INTEFP.
  • Quel est le salaire d’un contrôleur du travail ?
    • Le salaire brut mensuel varie entre environ 1 600 euros et 2 500 euros, selon le grade, l’échelon et le lieu d’affectation. Il faut ajouter les primes et les indemnités, qui peuvent représenter jusqu’à 30 % du traitement brut.
  • Quelles sont les perspectives d’évolution du contrôleur du travail ?
    • Le contrôleur du travail peut accéder au grade supérieur de contrôleur principal, ou changer de corps et devenir inspecteur du travail. Il peut également se spécialiser dans un domaine particulier ou exercer des fonctions d’encadrement ou de coordination.

Conclusion

Le métier de contrôleur du travail est un métier passionnant, varié et utile à la société. Il permet de veiller au respect de la législation du travail dans les entreprises, d’informer et de conseiller les employeurs et les salariés, de sanctionner les infractions constatées et de participer à l’élaboration et à l’évaluation des politiques publiques en matière de travail.

Pour accéder à ce métier, il faut passer un concours (externe ou interne) de catégorie B, puis suivre une formation d’un an à l’INTEFP. Le salaire brut mensuel varie entre environ 1 600 euros et 2 500 euros, selon le grade, l’échelon et le lieu d’affectation. Il faut ajouter les primes et les indemnités, qui peuvent représenter jusqu’à 30 % du traitement brut.

Le contrôleur du travail peut évoluer dans sa carrière en passant des examens professionnels ou en se présentant à des concours internes. Il peut ainsi accéder au grade supérieur de contrôleur principal, ou changer de corps et devenir inspecteur du travail. Il peut également se spécialiser dans un domaine particulier ou exercer des fonctions d’encadrement ou de coordination.

Si vous êtes intéressé par le métier de contrôleur du travail, nous vous conseillons de vous renseigner sur les modalités du concours, de vous préparer au mieux aux épreuves écrites et orales, et de vous documenter sur la réglementation du travail. Nous vous souhaitons bonne chance dans votre projet professionnel !

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Dr. Bacem BENJLIJEL

PhD en Management | Expert en Entretien d'Embauche